Les étapes de fabrication du café

Récolte des cerises de café, extraction des grains de café, torréfaction, mouture…découvrez toutes les étapes de fabrication du café.

La matière première du café : la cerise de café

À la fleur du caféier succède quelques mois plus tard un fruit nommé « cerise de café ». La floraison des caféiers dépend de l’altitude, du climat et de la région où ils sont cultivés. La fleur blanche du caféier dégage un délicat parfum de jasmin. Elle perd ses pétales quelques jours seulement après son éclosion.

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La matière première du café : la cerise de café

À la fleur du caféier succède quelques mois plus tard un fruit nommé « cerise de café ». La floraison des caféiers dépend de l’altitude, du climat et de la région où ils sont cultivés. La fleur blanche du caféier dégage un délicat parfum de jasmin. Elle perd ses pétales quelques jours seulement après son éclosion. La formation du fruit qui succède à la fleur intervient 6 à 8 mois après la floraison pour l’Arabica, et 9 à 11 mois pour le Robusta. Sur une même branche cohabitent des cerises de café de différentes maturités :  

 

Les cerises de café, sont d’abord vertes et prennent une teinte rouge orangé à maturité (ou jaune pour le Yellow Bourbon). Leur appellation de « cerises » est naturellement due à leur couleur et à leur forme qui évoquent le fruit du cerisier.  Chaque cerise de café contient deux fèves qui constitueront le café vert : La cerise est composée de deux graines accolées, ou fèves, entourées d’un mucilage, lui-même recouvert d’une pulpe rouge et charnue. Les enveloppes inutiles seront éliminées pour récupérer le café vert : matière première du café.

Le robusta, pour donner du corps au café

Le robusta, pour donner du corps au café 

Le robusta a un arôme moins développé, un goût plus amer et plus corsé que l’arabica car il contient deux fois plus de caféine. Le café robusta représente 30% de la production mondiale

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Le robusta, pour donner du corps au café

Le robusta a un arôme moins développé, un goût plus amer et plus corsé que l’arabica car il contient deux fois plus de caféine. Le café robusta représente 30% de la production mondiale. Les principaux producteurs de café robusta sont l’Indonésie, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, l’Inde et le Vietnam. Il est souvent utilisé dans les mélanges avec un café arabica pour lui donner du corps et une saveur corsée.

L’arabica, la qualité de café la plus noble

Il existe plusieurs espèces de caféiers ou Coffea, arbustes appartenant à la famille botanique des rubiacées. La qualité la plus noble est l’Arabica qui représente 59% de la production mondiale de café. Il se distingue par sa grande finesse, ses arômes riches et sa faible teneur en caféine. Sensible à la chaleur et à l’humidité, il pousse entre 900 et 2000-2500 mètres.

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L’arabica, la qualité de café la plus noble

Il existe plusieurs espèces de caféiers ou Coffea, arbustes appartenant à la famille botanique des rubiacées. La qualité la plus noble est l’Arabica qui représente 59% de la production mondiale de café. Il se distingue par sa grande finesse, ses arômes riches et sa faible teneur en caféine. Sensible à la chaleur et à l’humidité, il pousse entre 900 et 2000-2500 mètres. Plus l’altitude est élevée, meilleures seront les qualités organoleptiques du grain torréfié. Il tient son nom arabica de la péninsule arabique car c’est au Yémen que l’arabica a été consommé et dégusté initialement en tant que boisson comme nous la connaissons de nos jours. Les plus grands pays producteurs de café arabica sont le Brésil, la Colombie, le Mexique, l’Ethiopie et le Guatemala.

La récolte des cerises de café

La récolte des cerises de café doit s’effectuer quand les cerises arrivent « juste à maturité ». La récolte peut s’effectuer de deux façons différentes. La cueillette ou picking consiste à cueillir à la main les fruits à maturation.

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La récolte des cerises de café

La récolte des cerises de café doit s’effectuer quand les cerises arrivent « juste à maturité ». La récolte peut s’effectuer de deux façons différentes. La cueillette ou picking consiste à cueillir à la main les fruits à maturation. Cette technique implique plusieurs cueillettes pour chaque arbustes, elle est donc relativement couteuse mais fournit du café de qualité. La seconde technique et l’égrappage ou le stripping. C’est un procédé mécanique qui consiste à secouer les arbustes pour en faire tomber les fruits. Cette technique est moins onéreuse mais la qualité du café n’est pas certifiée car plusieurs cerises issues d’un même arbre n’ont pas forcément le même degré de maturité. Dans les exploitations familiales la cueillette réunit toutes les générations qui se retrouvent pour vivre ensemble au rythme du café. 

Grain de café, comment l’extraire ?

Dernière étape de la préparation du café, les grains de café torréfiés doivent être moulus. 

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Grain de café, comment l'extraire ?

Deux techniques pour extraire le grain de café de sa coquille charnue. La première est appelée la technique sèche.

Elle consiste à étaler les cerises au râteau et à les placer au soleil. Après plusieurs semaines, lorsque les fruits ont durci et sont devenu marrons, les grains sont séparés mécaniquement de leur enveloppe.

Le deuxième traitement est la méthode humide. Cette méthode est souvent utilisée quand les cerises sont récoltées à la main car les fruits doivent être de maturation égale. Très tôt après la récolte, les cerises sont dépulpées et mises en fermentation dans l’eau alors qu’elles ont encore leur mucilage (fine peau sucrée enveloppant le grain). Après cette période de fermentation, les grains sont mis à sécher.

La torréfaction du café

La torréfaction du café s’effectua longtemps chez les épiciers de village ou même chez l’habitant. 

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La torréfaction du café

La torréfaction du café s’effectua longtemps chez les épiciers de village ou même chez l’habitant.

C’est l’étape la plus critique dans la fabrication du café, c’est pourquoi elle est souvent considérée comme un art. La torréfaction traditionnelle est souvent la méthode la plus prisée par les amateurs de café. Les grains sont placés dans un grilloir cylindrique muni d’un tambour et chauffé par le dessous à 200 degrès. Un mouvement de rotation permet aux grains de ne pas bruler et d’être torréfiés de façon uniforme permettant ainsi de faire ressortir de subtiles saveurs.

Selon les régions ou l’aspect gustatif recherché par le torréfacteur, la durée ou la température de torréfaction peuvent varier et les grains pourront prendre toute une palette de teinte différente. Lorsque le grain chauffe il change en effet de couleur, sa taille augmente de 50% (le grain semble se gonfler comme du pop-corn), revêt une couleur brune et perd 18% de son poids devenant ainis friable. Le grain libère du dioxyde de carbone et ce processus se poursuit plusieurs jours après la torréfaction. Le processus de refroidissement à l’air est donc tout aussi important que la torréfaction parce qu’il stoppe la cuisson laissant les meilleurs arômes intacts, et protège le café.

La mouture du café

Dernière étape de la préparation du café, les grains de café torréfiés doivent être moulus. 

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La mouture du café

Dernière étape de la préparation du café, les grains de café torréfiés doivent être moulus.

La finesse de la mouture est essentielle à la qualité de la boisson et doit être adaptée à sa méthode de confection. Plus l’exposition à l’eau brûlante est courte, plus la mouture doit être fine pour libérer rapidement les arômes alors que si le contact avec l’eau est prolongé, la mouture doit rester plus épaisse pour éviter de produire un café trop imprégné, au goût fort et amer.

La préparation du café

Après cette ultime étape, l’amateur n’a plus qu’à se verser une tasse et à savourer ce doux breuvage.

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La préparation du café

Le café filtre ou la percolation : 

 

L’eau traverse un filtre dans lequel est placé du café moulu et se retrouve sous forme de café dans la cafetière.

Cette étape s’appelle la « percolation » et vient du latin percolare qui signifie filtrer. 

 

L’espresso :

 

Comme son nom l’indique, l’espresso est un café préparé à la demande et savouré sans attendre. On l’obtient en faisant passer pendant 25-30 secondes un jet d’eau chaude sous pression (9 atmosphères ou plus) à travers une couche de 7 grammes de café finement moulu et comprimé. Après cette ultime étape, l’amateur n’a plus qu’à se verser une tasse et à savourer ce doux breuvage.